18 août 2011
ALLOCUTION FAMILIALE
Mes chers compatriotes, mes chers cons sans le sou,
je suis ici ce soir pour m'adresser à vous.
Vous le savez sans doute, l'année prochaine approche
et même à vingt pour cent, j'ai même pas les pétoches.
A quoi bon m'affoler ! C'est quoi le principal ?
je n'ai rien fait de bien...je n'ai rien fait de mal !
Je ne suis pas comme ceux qui ouvrent leur peignoir
et découvrent à l'envi ce qu'on veux bien y voir !
Pour celui-là, c'est clair, la messe est vraiment dite.
Je pense même carrément que les carottes sont cuites.
Jamais, me concernant, j'aurais pu être idiot,
Pour agiter ainsi mes deux petits grelots !
Je ne suis pas doté d'un somptueux organe.
Elle est en proportion de la taille de son âne.
Elle a des favoris et un peu la bougeotte,
Parfois c'est un peu chiant, j'avoue, surtout aux chiottes...
Heureusement que j'ai toujours tout près de moi
Une valise de change, avec des slips en soie.
J'ai un garde du corps qui veille en permanence
sur mes affaires perso et autres appartenances.
Voyez mes chers amis, comme je suis prévoyant !
En toutes circonstances, il faut rester prudent.
Que dirait Angela, me voyant arriver,
A une conférence le pantalon trempé ?
Elle trouverait encore bien des excuses bidon...
Pour pas lâcher la tune, pour pas donner un rond.
"Varoum, Herr Sarkozy, Lacherai-che la brideu ?
Alors que vous afez sur fous pien du liquideu !"
